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Juba Yazid
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23 juillet 2015

Ce n'est pas un miracle du coran ni de la bible, c'est juste le miracle du savoir et de la science

Atteint de DMLA, un Britannique de 80 ans retrouve la vue grâce à un œil bionique

L'implant oculaire Argus II n'avait jusqu'à présent été implanté que sur des personnes atteintes de rétinopathie dégénérative, un ensemble de maladies génétiques conduisant à une perte de la vue.

oeil

SUCCÈS. Un retraité britannique de 80 ans souffrant de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) a bénéficié de l'implantation "réussie" d'un "œil bionique" posé à même la rétine, a annoncé mercredi 22 juillet 2015 l'équipe médicale de l'hôpital de Manchester qui a pratiqué l'opération. "Les progrès de Ray Flinn sont vraiment remarquables. Il voit vraiment bien les contours des gens et des objets", a déclaré le professeur Paulo Stanga, chirurgien ophtalmologiste au Manchester Royal Eye Hospital qui présente cette intervention comme une première mondiale pour un patient atteint de DMLA.

Un implant qui stimule la rétine par des impulsions électriques

La maladie, marquée par une dégradation d'une partie de la rétine (la macula), est une importante cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans et sa fréquence augmente avec l'âge. Elle peut mener à la perte de la vision centrale. "Les premiers résultats sont un succès total et je suis impatient de traiter davantage de malades souffrant de DMLA sèche avec l'Argus II dans le cadre de cet essai clinique", a ajouté le professeur Stanga. Vendu 115.000 euros en Europe et fabriqué par la société californienne Second Sight, Argus II est un implant oculaire jusqu'à présent utilisé sur les personnes aveugles par rétinopathie dégénérative, un ensemble de maladies génétiques. Cet implant "stimule" artificiellement, par des impulsions électriques, la rétine déficiente.

DISPOSITIF. L'appareil se présente sous la forme d'une paire de lunettes de soleil, équipée d'une caméra miniature, d'un boîtier électronique portatif pour retraiter les données visuelles captées par la caméra et d'un système de transmission jusqu'à l'implant oculaire. Des systèmes similaires de "rétines artificielles" mis au point par trois sociétés, aux États-Unis, en Allemagne et en France, équipent actuellement une centaine de personnes dans le monde.

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